Nous informons les lecteurs qu’une répétition des théories déjà observées pour décrire l’évolution des nations est nécessaire pour apporter à chaque étape de notre étude un support théorique qui permettra d’étayer les faits et les principes qui explique le retard de développement de nations dont la nation ou continent africain.
Les pays en développement, terme consacré aujourd’hui pour désigner la plupart des pays subtropicaux et les pays subéquatoriaux ne peuvent utiliser à l’optimal les mécanismes et instruments macroéconomiques qui ont permis le développement des pays du Nord, pour sortir du sous développement qui les caractérise. Il semble que les raisons sont à chercher dans des facteurs purement humains comme la culture avec ses normes, ses croyances, et de son degré de transformation ou d’acculturation. Toutefois ces facteurs culturelles ne seraient à eux seuls justifier les difficultés économiques et sociales que rencontrent ces pays. Les facteurs politiques et économiques semblent être les raisons principales de ces difficultés.
Avant même de rentrer dans l’analyse de ces facteurs du mal développement, il est utile de définir la notion de tiers monde et des autres termes utilisés pour qualifier ces groupes de pays.
C’est en 1952 que le terme de tiers monde fut employé pour la première fois par le démographe Alfred Sauvy pour désigner l’ensemble des pays exclus des deux blocs capitalistes dominés par les USA, et un bloc de communiste socialisante dont le chef de file fut l’ancienne URSS (union des républiques socialistes soviétiques). Bien que ce terme relate l’état de fait dans lequel sont engluées ces pays, il est assis sur des considérations d’ordre politique qui ne rendent pas compte de la disparité qui caractérisent ces groupes de pays Depuis la fin de la guerre froide parachevée par le mûr de Berlin en 1989, l’éclatement du bloc de l’Est et l’émergence des NPI, la notion semble avoir perdu de sa valeur.
Nous tenterons d’expliquer ces difficultés par des facteurs économiques, puis par des facteurs socioculturels avant de conclure sur l’opportunité pour ces pays de constituer une zone économique d'ensemble afin de leur permette une meilleure insertion dans la donne économique mondiale.
Les difficultés économiques expliquent en grande partie les difficulté liées au développement des PED
Des difficultés qui tiennent à des facteurs endogènes qui ne permettent pas une exploitation rationnelle des ressources et du tissu économique, mais aussi à des facteurs exogènes provenant dans leur insertion dans l’économie de plus en internationalisée avec ses nouvelles barrières.
La nécessité, d’une exploitation rationnelle du tissu économique
L’exploitation rationnelle des ressources à toujours été le fer de lance des théories libérales. En effet François Quesnay, dès le 18ème siècle dans son tableau économique préconisait la rentabilisation des surfaces cultivables, la terre étant à l’époque seule ressource utile. De même Rostow dans sa stratification du développement en phase, accentue la nécessité d’un environnement propice a l’utilisation à l’optimal des facteurs productifs, seul leur rentabilité facilitant le passage d’une phase à une autre.
La plupart de ces pays à l’exception de quelques NPI ont une croissance décrivant la deuxième étape du processus de développement de Rostow, à savoir un marché en croissance lent, qui ne stimule pas l’investissement ni l’emploi, ni la demande, ni la consommation et son résidu qui est l’épargne. Ces facteurs élémentaires de la croissance dont la mise en place s’est fait sans heurte majeure pour les Pays Développés à Economie de Marché (PDEM) lors des différentes révolutions industrielles au 18 ième siècle semblent difficiles à mettre en oeuvres dans ces PED tant le tissus économique et politique est fragile. Il s’ensuit alors le terrible cercle vicieux ( investissement –demande –investissement). Nous avons vu à travers les théoriciens de l’offre tels Smith ou Ricardo que la constitution d’une épargne pour permettre l’investissement est nécessaire à toute activité économique et que cela était un préalable. Ce qui justifiait les grandes expéditions et conquêtes coloniales. La relation causale et vertueuse de l’investissement- demande-investissement est perçu à travers l’égalité mathématique keynésienne entre l’épargne (s) et l’investissement (i). Si l’égalité ne requiert aucune difficulté de démonstration dans la mesure ou d’après Keynes la somme total des revenus pouvant faire l’objet d’un investissement est celle récoltée auprès des agents à capacité de financement c'est à dire ceux disposent de surplus de consommation sous la forme d’épargne , ce sont les effets de revenu-consommation-investissement induit par le multiplicateur qu’ il convient d’observer. La demande étant un préalable à la décision ou offre d’investissement, une augmentation de cette demande par le multiplicateur d’investissement public (K) induit une hausse de revenu de la consommation donc une nouvelle demande potentielle et génère de nouveaux investissements qui vont eux aussi générer de nouveaux revenus du fait de l’existence de la demande potentielle induite dans le précédent cycle. Cette relation trouve son plein efficacité que s’il n y a pas de fuite à l’épargne et une hausse des prélèvements qui viennent ponctionner une partie du revenu en réduisant l’effet du multiplicateur (K).
Or les pays en développement comme nous venons de les décrire connaissent une faiblesse de leur marché donc par ricoché une faiblesse de la demande de consommation de biens qui ne permet pas au multiplicateur (k) de trouver son plein effet malgré l’injection de nouveaux investissements publics. La plus grande demande de la plupart de ces pays décrivant la phase 2 du développement de Rostow se localise sur des biens de consommation primaire à savoir des biens en habillement, en alimentation, en hébergement voir la santé... auxquels les investissements étatiques ne peuvent soutenir car la productivité marginale à court terme les entourant est négative. Les produits vivrièrs hors exportation, ou les charges de santé ne permettent pas une récupération rapide des investissements engagés d’ou leur négligence par le pouvoir étatique. A la lumière de cette constatation il semble très compréhensible que si le marché potentiel nécessitant les plus grands investissements n’est pas satisfaite il s’ensuit une faiblesse du multiplicateur (k) qui rend inefficace les politiques macroéconomiques pouvant conduire au gaspillage ou à la mauvaise gestion constatée dans ces pays.
L’influence du commerce internationale sur les politiques budgétaires et monétaires contreccare le développement des PED
la libéralisation des marchés financiers dans les années 80, et la prédominance accordés au taux d’intérêts dans l’attrait ou la fuite envers une monnaie, contraint la plupart de ces pays à opter pour des politiques d’ajustement structurelles.
En effet, l’épargne est un préalable de l’investissement qui est condition des taux d’intérêts réels. La montée des taux d’intérêt renchérit le coût de l’investissement par la hausse des charges d’intérêts qu’elle génère, ceci n’incite pas à entreprendre des investissements productifs comme nous l’avons déjà émis. Or nous venons de voir à travers les différents agrégats de l’économie des pays en développement que la dette et les charges d’intérêts qu’elle génère sont supérieures à la production nationale, dans ces conditions il est quasi impossible d’emprunter sur les marchés financiers internationaux pour soutenir l’investissement. Les prêts consentis par les pays développés à économie de marché par le biais des organismes comme le fond monétaire international, certes à des taux bonifiés voir sans intérêts n’atteignent pas les cibles visées. Cette difficulté tient d’une part, à la croissance de la masse des fonds publics empruntés générant la croissance de la dette de ces pays en accroissant la dépendance et le besoin de nouveaux investissements. A terme, il s'installe un cercle vicieux investissement-dette –investissement.
Elle tient d’autre part, à la mauvaise utilisation des facteurs de production pour lesquels ces dits investissements sont voués pour leur grande majorité. La constatation faite à travers les études empiriques montrent une relation vertueuse entre l’adaptation du tissu économique et ses composantes factorielles à l’environnement économique et la croissance permet de percevoir les conséquences que peut avoir une mauvaise utilisation ou une mauvaise adaptation des facteurs productifs à l’environnement économiques d’ou ils tirent leur efficacité. Ainsi le détournement de ces capitaux de soutient d’activité octroyés par les pays occidentaux ne permet pas de procéder à cette réactivité des facteurs et du tissu productif et donc de l’incorporation en valeur ajouté des produits pourtant seule solution efficace pour asseoir le jeu de la concurrence dans le sens vertueux et rompre le recours à ces emprunts du fait des profits dégagés.
L’internationalisation des économies et les nouvelles barrières qu’elle génère (dumping et autres taxes douanières obligent le politique de ces pays à axer leurs politiques budgétaires vers les actifs les mieux exportables sur le marché international. La plupart étant mono exportateur de biens incorporant peu de valeur ajouté (biens premiers ou produits semi finis),dont les cours sont fixés dans les PDEM , Londres et New York pour la plupart, les politiques axent leurs politiques budgétaires vers l’exploitation de ces actifs, souvent au détriment de l’environnement. Par ailleurs conformément aux recommandations de Ricardo, de F. List sur l’opportunité des pays à protéger leur marché interne et leurs industries afin de permettre le développement du tissu économique dans les premières phases du cycle de la stratification de Rostow, seule capable de concéder un avantage certain au niveau international par la spécification de l’actif que permet cette protection.
Au niveau international l’instauration du Gatt 1947 à Genève a semé la nécessité d’une coordination des états dans les recherches des informations et de leur diffusions afin d’entraver les barrières protectionnistes et rendre l’information moins coûteuse. Il faut noter que cette concertation réunissant des pays de niveau de développement donc d’informations quasi semblable trouve des difficultés d’application tant la concurrence entres concertants et non concertants ne fait que s’accentuer. C’est ainsi que malgré cette volonté caractérisée du gatt de rompre contre le protectionnisme étatique, l’union européenne par l’instauration de la politique agricole commune (pac) et des normes apposées aux produits continus à développer des nouvelles formes de protectionnisme. Ceci nous fait juste constater que toute action vouant à accroître la concurrence produit son effet inverse à savoir une recrudescence du protectionnisme. Or ci ce constat semble correspondre aux observations et lois économiques il trouve une application difficile dans les pays en développement. La colonisation à instauré la relation de dépendance : colonisé/ colonisateur de telle manière que les produits demandés par le colonisé lui est fourni par son colonisateur souvent par des contrats commerciaux née de la décolonisation et même antérieurement. Dans cette état de fait il ne peut y avoir protectionnisme efficace tenant au fait que la quasi totalité des produits intermédiaires et produits finis ne sont pas réalisés par le colonisé qui ne peut exciper d’une quelconque plus value sur actifs du fait du protectionnisme qui entoure ce dernier. Donc l’inexistence ou la faiblesse d’une véritable structure productive accentue la dépendance et rompt avec tout gain de protectionnisme.
Ainsi pour la plupart de ces pays le protectionnisme aurait plus un effet négatif sur leurs économies qu’un effet vertueux. La pénétration de leurs marchés par les produits occidentaux semble à même à l’heure actuelle de permettre de bénéficier de ces informations à des moindres coûts. Toutefois, si cette ouverture est préconisable pour la plupart des pays émergeants, le contrôle et le soutient des biens dont le pays à un avantage certain au niveau international doit être le fer de lance des politiques quand bien même ces actions prendraient la coloration de barrières protectionnistes.
L’influence du commerce international sur la politique monétaire.
Nous venons de voir que le taux d’intérêt est un déterminant de l’investissement et du soutient à la demande. Cette influence est encore plus accentuée en ce qui concerne la politique monétaire. Une hausse des taux directeurs entraîne une demande de monnaie d’encaisse et de transaction en baisse car les capitaux anticipent une baisse donc une réduction de la valeur de leurs actifs. Bien que cette fuite des capitaux face à la hausse du taux d’intérêt soit négatif au change, il est à observer que de taux d’intérêts élevés attirent les capitaux car génèrent des plus values élevées.
De plus, la volatilité des capitaux oblige à axer la politique monétaire vers des taux d’intérêts réels élevés. Les pays d’Afrique qui ont les caractéristiques typiques des ped ne peuvent agir sur ses taux directeurs en ce sens que le gouvernement ne maîtrise pas la politique monétaire à proprement parlé. Or nous l’avons dit précédemment que sans maîtrise de la politique monétaire pour un soutient efficace de la politique budgétaire, il ne peut y avoir un soutien efficace de la part de l’état. En plus, les dévaluations successive des monnaies et la fixité du change dans certains pays à des répercutions négatives sur la balance commerciale voir sur celle des paiements.
Nous n’entrerons par dans une analyse tiers-mondiste visant à percevoir la négativité de ces phénomènes monétaires imposés à ces pays subsahariens. Il est clair que lorsque nous analysons la contrainte monétaire dû à l’effet de la dévaluation ou encore de la fixité du change sur l’économie de ces pays, nous pouvons y trouver une certaine véracité dans cette critique tiers-mondiste de la politique des institutions internationales.
Les facteurs socioculturelles ne facilitent pas la mise en place d’une politique de croissance économique
Une faible utilisation du capital humain.
-L’utilisation de la langue coloniale rend difficile la réduction du taux d’analphabètes : le poids de la colonisation dans l’éducation
La plupart des pays en développement issue de la classification de l’OCDE sont des pays ayant subi la colonisation des pays développés au 16e 17e et 18e siècles et même jusqu'à la fin du 20e siècle pour certains. Cette colonisation a consacrée la langue du colon. L’indépendance de ces peuples qui s’est opérée dans la douleur n’a pas conduit à une retrouvaille des langues et principes de communication jadis usités par ces pays. L’éducation qui est la base de tout développement humain à été administré à la futur classe dirigeante de ces pays émergeants. L’installation de cette intélligentia culturelle était la seule garantie pour les anciens colonisateurs de voir la duplication de leurs principes démocratiques appliqués. Bien que ce procédé linguistique ait permis une facilité dans les transactions et dans la communication entre colonisateurs et colonisés il n’a pas permis l’accès à toute la population au droit inaliénable humain qui est l’éducation. Lorsque nous analysons la liaison vertueuse de l’éducation dans le processus de la croissance et le développement économique d’une nation il devient très facile de comprendre que le non accès de la quasi totalité de la population au service public éducatif du fait de l’usage de la langue coloniale alors seule langue enseignée et donc seule langue admise est un des grands maux qui caractérise le tiers monde.
La quasi totalité de l’Afrique et dans une plus grande mesure les pays d’Amérique latine ont pour langue administratives principales l’anglais, le français , l’espagnol voir le portugais. Ces langues coloniales enseignées n’ont pas été au profit de la population rurale encore forte dans ces pays. L’enseignement des principes de développement de base de la société étant enseigné dans ces différents langages, des pans entiers de la population ont étés mis à l’écart de ces principes de base qui ont permis le décollage économique des pays colonisateurs regroupés aujourd’hui sous le terme connu de pdem (pays développés à économie de marché). Ainsi pour expliquer les effets de l’analphabétisme dû principalement à l’usage de la longue coloniale mal maîtrisé par la population comme susmentionné, il faut analyser le poids de l’éducation dans ces pays développés.
L’effet vertueux de l’éducation dans le processus du développement humain est perçu à travers la productivité du facteur travail observé auparavant. En effet seule la formation de l’individu lui permet de s’adapter a l’évolution de la société dans laquelle il est conditionné. Cette adaptation requiert que l’individu ait accès en principe à toute l’information nécessaire à son développement. Ceci dans la réalité paraît difficile voir impossible à moins de faire un effort considérable et très coûteux. La mise en place d’une scolarisation pour tous répondant de ce souci ,à toujours été la base de toutes politiques sociale dans les pays occidentaux ; en ce sens qu’elle permet une certaine équité des individus du fait de la mobilité sociale sur laquelle elle est assise.
Les diverses sociétés exigent de plus en plus des actifs qualifiés pour répondre au développement de l’appareil productif. De ce fait sauf les individus ayant subi une forte formation sont aptes à répondre à ces exigences. Pour lever cette contrainte et asseoir le principe démocratique de leurs sociétés les pays occidentaux se sont lancés dans une course au plus grand nombre d’individus ayant une formation technique et post universitaire au risque de dévaloriser les diplômes.
Ainsi il semble très clair que les barrières linguistiques coloniales de l’enseignement dans les pays en développement renforcent l’élitisme local et ne permet pas d’asseoir une démocratisation de cet enseignement facteur de développement humain donc de croissance technologique et économique.
Choc de culture et dysfonctionnement sociale
La transposition de la culture occidentale dans les pays en voie de développement rencontre des difficultés dans leurs processus d’adoption et d’assimilation.
Si la colonisation à permis l’instauration d’un système économiques « centre, périphérie » elle à aussi accentué la fracture sociale au sein de ces pays.
La culture avec ses normes et ses croyances est un des piliers de toutes sociétés socialement constituées. La culture d'après quelques dictionnaires serait « l’ensemble des structures sociales et des manifestations artistiques, religieuses, intellectuelles qui définissent un groupe, une société par rapport à une autre ». Cette définition bien sociologiquement admissible souffre d’une lacune qui tient à la non référence ou l’oubli du caractère non moins essentiel de la volonté d’appartenance. Si le sentiment d’appartenance tient une place importante dans la définition du terme culture c’est parce que sa non existence au sein du groupe ou de la société référencée conduit à la contre cultures ou au choc de cultures. Ainsi un critère psychologique vient prendre le caractère central d’un système socialement organisé avec ses normes et ses croyances. L’intromission de la psychologie dans le comportement socioéconomique de l’individu permet de rendre à l’économie son essence de science sociale. Cette évolution du composant économique permet de mieux appréhender l’importance des anticipations conduisant même à matérialiser le sentiment d’appartenance.
La psychologie cognitive humaine permet de comprendre assez aisément que l’individu peut intérioriser les normes et les croyances de la culture sociale que s’il ressent au préalable un sentiment d’appartenance envers ces normes et ces croyances. L’effet que nous avons énoncé, désigné sous le terme de choc de culture est la résultante de ce manque de sentiment d’appartenance. Aujourd’hui le monde est entré dans une phase de démocratisation de l’information. Ces informations regroupent des aspects autant technologiques, économiques que culturelles. Le problème de ces informations est qu’elles sont le fait des cultures dominantes économiquement. Ainsi un groupe culturellement organisé qui acquiert une importante information économique de l’autre culture acquiert a terme la culture de ce dernier.
Il est à noter que le phénomène de transposition de culture d’une société à l’autre est un phénomène naturel. Le phénomène d’acculturation qui est le processus par lequel un individu ou un groupe d’individu intègre tout ou partie d’une autre culture appliquée dans son sens stricto sensu n’a pas d’ effet négatif sur la culture du groupe. Son effet négatif provient de son manque de fondement parce que transposé telle quelle dans la culture du groupe sans adaptation aux normes et croyances déjà existantes. D’ailleurs le terme de processus montre le caractère lent et réfléchi de l’acculturation naturelle seule considérée comme rationnelle. Ainsi la recherche d’information pertinentes des groupes socialement organisés les amène à intégrer d’autres cultures dont l’assimilation requiert la transformation des structures culturelles afin de ne pas subir un rejet de ces cultures à l’image d’une greffe qui n’a pas été acceptée par les éléments de défense de l’amas ou groupe de cellules que regroupe l’entité corps.
Les pays émergents du fait de la massivité des informations reçues les intègrent pour la plupart de façon passive c’est à dire sans passer par l’effet processus et procédure que requiert le vrai phénomène d’acculturation comme précédemment énoncé. Il s’en suit le phénomène de choc de culture dans le pire des cas ou alors un phénomène de juxtaposition de culture qui ne peut conduire à terme qu’à des tensions sociales. Si la plupart des pays occidentaux sont confrontés au phénomène de juxtaposition de culture c’est au contraire l’effet choc de culture qui prédomine dans les pays émergeants. Le haut degré de socialisation des premiers leur permet par les règles étatiques d’amenuiser l’effet choc de culture malgré la persistance de la juxtaposition des cultures du fait de l’immigration dont certains juge par sa difficile capacité à intégrer normes et croyances de l’occident. Ces deux caractères de choc de culture et juxtaposition de culture sont très différents quand à leur effets induits au sein du groupe. Le choc de culture comme cela sévi dans beaucoup de pays africains est perçu à travers les luttes tribales et ethniques. Dans ces cas la culture ethnique dominante essaye d’imposer ses normes et croyances aux sous cultures d’ou une course au pouvoir afin d’asseoir cette suprématie. Le détournement des services étatiques policiers judiciaires exécutifs au profit de cette culture dominante conduit à des renversements et à des prises de pouvoir. Ce choc de culture est d’autant plus violent que les normes et croyances religieuses sont difficilement déformables donc résistantes aux nouvelles cultures.
Ainsi nous venons de montrer à travers quelques études empiriques les causes liées aux difficiles développements des pays en développement. Ces difficultés qui tiennent à la fois à des raisons économiques et à des raisons socioculturelles qui face à l’internationalisation des économies et la recherche d’investissements rentables dont les taux d’intérêts sont les déterminants, ne permettent pas aux pays émergeant de profiter des mêmes embellies financières comme cela fut le cas dans les pdem durant les années qui ont suivit les périodes d’après guerre, ce qui ne fait qu’exacerber la précarité et les tensions sociales.
TENTATIVE D’EBAUCHE DE SOLUTIONS POUR SORTIR DU SOUS DEVELOPPEMENT : l'UNION AFRICAINE
Les objectifs de cette union
L 'instauration d'un cadre juridique pour encadrer la croissance économique.
Notre analyse sera fondée sur la vison des modèles politiques existant avant de conclure sur ce qui pourrait être le système le mieux adapté pour ces pays d’une part, puis d’analyser les effets recherchés d’une zone de libre échange intégrée. Bien que les caractéristiques de développement soit différents d’une zone de sous développement à l’autre, l’approche de l’intégration africaine qui sera la base de notre étude pourra dans une certaine mesure s’appliquer à la zone de libre échange intégrée tel la Mercosur ou zone sud américaine, de l’asean ou zone sud-est asiatique.
Pour notre étude, nous tenterons de répondre à ces différentes questions visant à nous fournir des clefs d’analyses.
Quelle forme d’intégration régionale devra être l’union africaine afin de prendre mieux en compte les différences culturelles des pays qui la compose.
Quels sera ses objectifs, son organisation et surtout quelles politiques macroéconomiques pourra permettre le développement des états membres et de leurs concitoyens.
Les systèmes d’échange existants sont des systèmes de libre échange, des systèmes confédérés, des systèmes fédérés et enfin des systèmes complètement intégrés.
Sans avoir la prétention d’être un analyste des systèmes démocratiques existants, il est à dire que ces différentes formes d’intégration sont plus ou moins appropriées selon l’époque de leur création.
Ainsi dans la dynamique de leur évolution, nous avons les sociétés dite claniques dans lesquelles le pouvoir décisionnelle est laissé au chef du clan, puis les sociétés confédérés dans lesquelles le pouvoir appartient expressément à chaque autorité administrative suivant une zone bien définie puis le fédéralisme qui est l’intégration la plus avancée du système d’un états ou de regroupement de plusieurs états réunis sous une même entité qui est la nation avec ses normes, ses croyances et ses valeurs.
Chaque système comporte des forces et des faiblesses qui mènent à une forte régionalisation lorsqu’elles sont trop intégrées ou au contraire à l’étatisation lorsqu’elles ne le sont pas assez.
Les forces et faiblesse des systèmes existants. La clanisation comme l’a analysé Cheik Anta Diop ne peut aujourd’hui faire office de référence pour permettre à une nation de se développer, bien qu’étant la base de toute société humaine socialement constituée. Son aspect juridique assez primitive ne nous permet pas de la considérer comme étant un système de référence pour un état aujourd’hui. Les règles étant essentiellement coutumières, une telle société ne peut fonctionner que pour un petit groupe de personnes dans laquelle la rigidité des lois et autres règlements d’un état ne peuvent convenir.
Sa forme la plus évoluée est le confédéralisme : Les forces du confédéralisme sont nombreuses. au niveau des confédérés, il y a jouissance de la liberté de décisions et des lois. Les entités étant de petite unité, les décisions en principe devraient être rapide. Les lois régissant chaque état confédéré par nature doivent être le souhait direct du peuple sans représentativité. Toutefois, cette règle de la faible représentativité aura tendance à s’annihiler lorsque l’état confédéré aura tendance à s’accroître en terme de démographie. Nous pouvons justifier l’accroissement de la représentativité du peuple par des organes ou des personnes. Ces personnes doivent avoir une obligation de moyens à defaut de placer sur leur tête une obligation de résutat à commencer par le role des manadataires sociaux: l'executif.
Les constitutions internes doivent obligatoirement limiter les mandats des dirigeants à deux ou trois au maximum afin de rompre contre les les crises politiques.
Il est à observer l'un des problèmes politique dans les pays en développement est le principe de quasi d'inamovibilité des dirigeants. Dans tous les pays ou les chefs politiques tentent par des tentatives de corruption de se maintenir au pouvoir, il se crée ce que les politologues appellent, la dictature. Les libertés dont nous venons de faire état ainsi que ceux des droit inaliénaux humains sont alors bafoués à défaut d'emprisonnement voir de tuerie de tous ceux qui de près ou de loin tentent de le décrier. Le paradoxe de l'histoire comme déjà décrit, est que les pays occidentaux donneur de leçons en terme de démocratie ferment les yeux sur ces dictatures pourvue que cette intelligencia qu’ils ont contribué à mettre en place réalise leurs doléances et les espoirs placés en ces hommes. Et pourtant dans la plupart de ces pays dite de l'ocde, la rotation des idées afin de les adapter aux évolutions sociales par un changement de leur hommes politiques semblent être la voie la plus efficiente. Aux Etats unis par exemple, le mandat du président est de deux ans au maximum afin de permettre aux peuples de jouir des idées nouvelles permettant aux dirigeants sociaux d’adapter leur politique au changement de cadre environnemental que le peuple vie. En haut de leur tour de verre, certains dirigeants semblent être aveugle de la réalité des conditions de vie du peuple d’ou la nécessité du changement des hommes qui mène la politique de la nation. Il est à dire que l’exemple américain est entré peu à peu dans les meurs européens. En France par exemple le septennat, a défaut de limiter par la constitution, le mandat du président à été ramené à cinq ans renouvelable. Cette volonté de changer d’homme politique pour une meilleure gouvernance de gestion est accueillie par certains hommes politiques dans certains pays qui naguère furent le pays de la démocratie directe. Ainsi des hommes politique à l’instar de ce qui se pratique dans d’autres pays, laisse le soin de défendre l’intérêt du peuple à d’autres dirigeants sociaux en démissionnant de leur fonction alors que rien ne les obligeait à le faire. Cette conception de la politique, est à juste titre le symbole même de la démocratie. Une personne élue se voie confié une obligation de moyen par le peuple. Ce mandat ne peu être a vie comme le conçoivent certains homme politique des pays en développement et notamment africains. Le principe de la rotation des hommes en politique est à mon avis la seule solution pour répondre au mieux au besoin du peuple qui de se fait ne se sent pas muselé et peut jouir de son droit civique à élire librement ses représentants. Les crises politiques intestines en Afrique sont la conséquence de ce fait que les dirigeants gèrent les états comme étant leur société donc leurs biens. D’autres part, cette limitation mettra fin aux contestations des opposants politiques qui lors des élections vocifèrent à vive voie la tricherie électorale en espérant que les pays occidentaux prennent à partie en chassant les gouvernements en place et en les intronisant en lieu et place de celui que le peuple à choisi même dans des conditions calamiteuses. Si naguère les pays occidentaux courraient au secours de ces opposants qui ne faisait qu’aggraver la situation politique, il ont compris aujourd’hui du fait des critiques de leur propre peuple que la solution aux problèmes doit être le fait des instances internationales tels l’ONU à défaut d’instance régionale comme l’U A dans le cas africains. Ainsi tous conjuguent que seule l’union africaine peut permettre de résoudre les problèmes politiques pour le contient africain. La solution radicale et sans équivoque est la limitation des mandats des dirigeants dont l’union africaine se doit d’être le garant dans son exécution.
L’exemple édifiant du Sénégal en matière nous conduit à penser qu’a défaut d’homme politique éclairé c’est par la loi que le peuple peut se libérer de cette politique que nous pouvons qualifiée de clanique. En effet, alors que certains hommes politiques après l’indépendance de leurs pays se complaisaient à la géré comme étant leur propriété Léopold Seda Senghor, qui pensait à juste titre avoir fini son mandat de libération du peuple sénégalais de l’emprise française, laissa les soins de la poursuite de son œuvre à son successeur Abdou Diouf qui le transmettait par la suite à Abdoulai wade. Cette transmission s’est opérée sans heurte puisque Senghor avait posé les jalons en montrant la voie à suivre afin de répondre au besoin du peuple qu’il est sensé mené vers le progrès sociale et économique. L’Afrique du sud par Nelson Mandela à suivit le même principe ; après la prise du pouvoir pour mettre fin à l’apartheid, il s’est retiré en laissant le destin du pays aux mains d’un homme politique qui pouvaient mené à bien cette destinée et l’espoir que le peuple sud Africain plaçait en une société dite démocratique. Ce qui parait paradoxale, c’est qu’au vue de ce qui se passe dans certains pays comme la cote d’ivoire après la mort de son président Houphouët Boigny, nous assistons au même type de politique dans la quasi totalité des pays africains. Du Gabon, au zaïre en passant par la guinée, les hommes politiques continuent à faire de l’état leur société puisque se rendant quasi inamovible. Au lieu de mener une politique démocratique afin de donner la voie a suivre à leur successeur comme l’on fait Mandela ou Senghor,
Ils continuent à s’accaparer le pouvoir sans se soucier de ce qui se passera après leur disparition comme cela est le cas de la cote d’ivoire qui aurait dû alors servir d’exemple. Ainsi la limitation constitutionnelle du nombre de mandats des dirigeants sociaux dans le cadre des institutions de l’union africaine peut mettre fin aux crises politiques en contribuant à asseoir la démocratie tant souhaitée par les peuples.
Les aspects sociaux économiques de l'union
L’intégration économique et croissance économique de l’union africaine doit alors être le fédéralisme qui est la forme d’organisation la plus aboutit.
La zone de libre échange au sein du système se caractérise par la liberté des transactions des marchandises entres les différents pays concernés par cette zone. Pour faciliter ces transactions, les barrières douanières et les différents quotas quantitatifs devront être abolis. Le protectionnisme intra zone doit suivre cette même loi d’abolitions. Toutefois le commerce entre la zone et les pays du reste du monde doivent être soumis à un protectionnisme commun. L’union Africaine ne doit pas calquer ses règlements intérieurs sur ceux de l’union européenne ou ceux des Etats Unis. Quand bien même elle pourrait s’en inspirer. Les tentatives protectionnistes, de ces différentes zones sont très loin d’êtres homogènes, ce qui créer quelque disfonctionnement dans leur fonctionnement. Nous savons comme l’a émis l’économiste B. Balassa, que chaque pays ou état membres mène une politique protectionniste propre. Or notre souhait est une zone de libre échange, mais qui soit intégré. Ceci veut dire que les lois et autres règlements commerciaux au sein de cette future union africaine soit le même pour tous quelque soit la taille ou niveau de développement des pays qui la composent.
Les tarifs douaniers doivent être les même sur tout le territoire définit. Les pays tiers peuvent alors échanger sans risque de surenchère des coûts de transaction entre états. Or nous savons que les barrières douanières dans les différents pays Africains sont une des causes de leurs difficultés à se développer. Les états ayant axés leur recettes commerciales sur le commerce avec les pays non Africains ce qui est un grand tors en mon avis, surenchérissent les taxes douanières afin de compenser une balance commerciales souvent déficitaire. Avec un tarif douanier unique au sein des pays tiers cela ne pourra que favoriser le commerce intra zone.
Cette union Africaine ou zone de libre échange intégré doit être le fruit d’une ouverture des différents marchés. Le marché des produits (biens et services), le marché des capitaux pour une meilleure circulation des flux financiers afin de financer les divers investissements que nécessite la croissance de la zone. Les aspects techniques seront analysés à travers les divers politiques macroéconomiques que nous espérons pour cette zone. Enfin une meilleure circulation des hommes par la libération du marché du travail.
Les effets recherchés d’une libéralisation des échanges de biens et de services dans le cadre de l’union africaine.
Nous avons déjà analysé les conséquences de la faiblesse des marchés internes dans les causes du sous développement de l’Afrique et de certains pays en voie de développement. L’union Africaine permettra un marché élargi donc des débouchés pour les entreprises des pays tiers. Ce marché élargi cumulé à l’abolition des barrières douanières permettra de réduire les coûts de transactions. Au niveau des entreprises, il va s’en suivre la réalisation d’économie d’échelle. Les arguments microéconomique prévalent ainsi dans ce cadre. Nous aurons du fait de cet élargissement, un abaissement des coûts moyens par l’augmentation des quantités produites et échangées. La faiblesse de l’innovation dans la plupart des pays africains aujourd’hui est surtout le fait que les coûts fixes de l’innovation sont très élevés d’autant plus que la théorie du protectionniste de l’industrie dans l’enfance de F. List ou encore celle des entreprises en reconversion de N. Caldor, ne peuvent pas s’appliquer du fait de la division internationale du travail que subissent contre leur gré ces pays dites en développement. Un abaissement des coûts fixent permettrait aux différentes entreprises de lever l’épée Damoclès qui pèse sur le coût des innovations, ou des reconversions des structures productives.
Toute chose étant égale par ailleurs, la mise en place d’une telle politique, passe par l’instauration d’un protectionnisme de constitution de zone. Les pays européens, les Etats unis, le japon, la Chine l’on fait. Une fois l’indépendance économique atteinte, ils se sont lancés à l’ouverture de leur frontière avec le reste du monde. Il est à dire que ces deux derniers pays ont subi les critiques des autres pour leur faible ouverture internationale. Aujourd’hui, le Japon connaît une déflation sans précédent. Son ouverture économique à été de paire avec la fuite de ses capitaux indigènes. La relation des états unis avec le japon n’à jamais été aussi bonne depuis la fin de la deuxième guerre mondiale. Le japon exportant ses biens aux états unis, contre des capitaux japonais pour financer le déficit américain que l’on qualifie de chronique. A l’instar du japon, la Chine aujourd’hui mène la même politique d’une forte pénétration des exportations de textile et de produits technologiques de moyenne gamme sur le marché occidental. La peur suscitée par ces produits Chinois, engendre un protectionnisme européen et américain par des tentatives de Dumping, ou encore de quotas sur les biens. Au niveau monétaire, les différents ministres des finances ainsi que certains économistes ont dénoncé la sous évaluation du won qui nuit à la compétitivité des exportations de leurs pays.
Il est à dire que la domination ou l’hégémonie de ces deux blocs occidentaux continuera à empêcher le développement des autres pays. Seule une réorientation des flux d’échange dans le cadre de grandes régions économique telle que l’asean dans le cas de la Chine ou du Japon et de l’union africaines dans le cadre des pays africains peut permettre de mettre fin à cette hégémonie occidentale en instaurant un échange plus égal.
Dans les faits, la libéralisation du marché Africain dans le cadre de l’union africaine va instaurer la spécialisation productive des nations selon des avantages comparatifs soumis à des dotations factorielles. Cette spécialisation productive, est en mon sens le seul moyen de résoudre les problèmes de famine et de gaspillage qu ‘engendre certains pays. En effet, les pays tels que le Niger, le Mali, le Soudan, qui sont des pays sahéliens, quelque soit le commerce réalisé avec l’extérieur connaîtront une balance commerciale déficitaire à l’état actuelle des choses. L’explication est que ne possédant de facteurs ou ressources naturelles suffisantes il ne peuvent exciper d’un quelconque avantage absolu en terme d’échange. Une union dans laquelle ces pays s’inséreraient serait source de croissance pour eux. Un pays d’après des théoriciens comme Smith a, en cherchant bien, des facteurs productifs qu’il peut échanger avec d’autre pays. Ces pays précités ont des facteurs humains qu’il suffira de mieux former pour permettre la réalisation d’une production autosuffisante. Les pays sahéliens, sont des lieux d’élevage, de culture de céréales, et autres produits maraîchers. Avec une union africaine, la spécialisation de cette région dans ces activités peuvent permettre d’avoir des avantage en terme d’échange avec les pays tiers de la zone. Pour atteindre de tels objectifs, des subventions de l’union africaines seront nécessaires. Les critiques occidentales ne devront avoir qu’une idée informationnelle sans réelle importance sur ces subventions. D’ailleurs la politique agricole commune de l’union européenne, ou encore les aides aux industries du coton des usa bien que condamné par les pays du sud leur permet ils de mettre fin à ces pratiques de subventions. La réponse semble être la négative.
Des pays pétroliers tels l’Algérie, la Libye, et ceux de l’Afrique noire doivent conjuguer leur effort à l’industrialisation et à la croissance de l’union. Il est vrai que les pays nord Africains, pour des raisons économiques évidentes orientent leur politique commerciale vers l’Europe. Cette pratique compréhensive pour ces raisons évoquées ne peut servir l’intérêt d’une union Africaine. La solution étant l’adhésion volontaire. Ainsi tous signataires de cette chartre devront se conformer avec les règles et autres règlements de l’union en gestation. Bien que l’énergie fossilifère soit importante dans le développement de cette zone, la recherche des énergies renouvelable, tels le solaire, l’éolienne ou encore, celles issues de la biomasse doivent permettre de mettre l’union à l’abri de la dépendance énergétique. Les avantages concédés pour ces pays sont bien sûr la réception de service et main d’œuvres des autres pays tiers en contrepartie des produits échangés. Le risque d’une économie à deux vitesses, entre région riches et pauvres est indéniable. Une action de l’union visant à permettre la constitution de zones industrielles et technologiques biens repartis sur tout le territoire devrait permettre d’annihiler cet effet. La mise en place d’une politique régionale accommodante doit être l’objectif principal de l’union afin de rompre les différents dualismes qui caractérisent le développement africain. Cela passe par la mise en place de politique budgétaire et monétaire efficace.
L’ébauche d’une politique monétaire pour l’union africaine.
Comme toute zone d’échange intégré, nous raisonnerons en change fixe intra-zone et en change ajustable à l’extérieur de l’union.
Ayant déjà analysé les canaux de transmission de la politique monétaire, nous procéderons juste à une démonstration des conditions de réussite de cette politique dans le soutien de la croissance de l’union africaine.
La nécessité d’une monnaie unique pour réduire les effets du change.
A l’instar d’une unité monétaire au sein d’un même pays, l’union africaine se doit de se doter d’une monnaie unique afin de rompre contre les effets du change à l’intérieur de la zone. La mobilité des capitaux entre états tiers doit être maintenus non dans le sens de rendre des régions en forte croissance par rapport à d’autre, mais dans le sens d’instaurer une certaine concurrence entre pays tiers afin de les contraindre à faire des efforts de gestion. la monnaie unique peut être décidé en concertation avec les pays occidentaux. Le choix d’une monnaie étant par principe soumis à la confiance que lui rendent les différents protagonistes. Pourquoi pas la conservation du terme « unité monétaire africaine ». Sa convertibilité au sein de la zone doit être nulle. En effet, afin de lever la différenciation entre pays tiers, cette unité monétaire doit égaliser le niveau de développement dès sa mise en route. Ainsi par exemple 1kf d’unité monétaire africain aura la même valeur au sein des pays tiers. Cette idée suscitera certaines critiques au sein des pays tiers dans la mesure ou des pays comme l’Afrique du sud ou encore le Nigeria qui ont un PIB supérieur à celui des pays comme le Niger se voit attribuer la même valeur de convertibilité. Or, si l’on veut une union monétaire efficace, c’est de considérer que les différents pays ont des économies semblables. Le poids démographique devient alors le principal critère de dotation de la masse monétaire en volume. Le taux de croissance de cette masse monétaire au sein des pays sera alors fonction des critères démographiques. Ce facteur sera aussi la base de la politique fiscale et budgétaire.
La politique monétaire doit avoir pour principale but non pas la lutte effrénée contre l’inflation mais le soutient de la politique budgétaire le temps que l’union retrouve la croissance pour ces états membres. Ainsi le taux d’inflation peut être contenu dans des proportions très faibles à l’instar de la politique japonaise ou Suisse. Cette faiblesse aura pour corollaire de ne pas entraîner les taux d’intérêts en hausse qui nous l’avons dit ne permet pas de soutenir la croissance quand bien même elle permet un partage de la valeur ajouté au profits des actionnaires et entrepreneurs. L’union africaine n’as pas besoin d’accroître ses taux d’intérêts car sera nuisible à l’emprunt des entreprises et à leurs investissements productifs. Ainsi le maintien de taux bas doit être l’objectif de la politique monétaire. Le risque d’une telle politique est le creusement du déficit de l’union. La relation est très simple : En maintenant des taux bas, l’attrait des capitaux extérieurs pour la monnaie de la zone est faible. Les investissements des états peuvent être contraints du fait du manque de capitaux, il peut s’en suivre alors l’accroissement du déficit ; cette analyse plutôt libérale de la politique des taux bas ne nous permets pas de renoncer au bien fondé de la politique des taux d’intérêts bas pour soutenir la croissance.
Avec l’extérieur, l’union africaine doit mettre fin à la fixité du change. Si la fixité est incontournable au sein de l’union africaine à l’extérieur l’union doit pouvoir jouir des effets de la dépréciation et de la dévaluation monétaires selon la conjoncture. L’union africaine doit alors consacrer la fin de l’arrimage de sa monnaie nationale savec l'Euro ou avec d’autres monnaies telles le dollars. Nous savons pour l’avoir déjà souligné que la politique de la dévaluation ou de la dépréciation compétitive est une des armes essentielles de la politique monétaire d’un pays qui veut retrouver une certaine croissance par une plus grande pénétration de ses biens sur le marché mondial.
Avec une liberté de change la banque qui aura le monopole de l’émission et du contrôle de la masse monétaire peut librement faire jouer la concurrence et la croissance de la zone par le jeu de la dévaluation et de la réévaluation compétitive. La fonction première de cette banque étant de mener une politique monétaire de développement c’est à dire soutenir de façon efficace la politique budgétaire, une sous évaluation de la monnaie ou même sa surévaluation ne doit en rien la contraindre dans ses objectifs. Le yen à été longtemps sous évalués cela n’a pas empêché le japon d’être devenu la deuxième puissance économique du monde après l’effondrement de du bloc soviétique dès la fin des années 90. De même la surévaluation des monnaies espagnoles et françaises avant l’avènement de l’Euro n’a pas contraint ces pays à avoir une croissance supérieure à ce qu’ils enregistrent aujourd’hui dans ce cadre de l’UE. Les biens fondés d’une politique de changes flexibles ont été déjà analysés à travers le model ISLMFE ainsi qu’à travers le structure de la courbe en J. La politique monétaire de l’union se doit être la plus proche possible de la politique budgétaire afin de lever les différentes évictions financières.
Le triangle d’incompatibilité de M. Flemming de la politique monétaire à savoir, fixité du change, mobilité des capitaux et autonomie de la politique monétaire nous conduit à penser que la politique de la banque africaine doit être la mobilité des capitaux et surtout la fixité du change au sein de la zone. L'autonomie doit être alors sacrifiées. L’objectif étant d’accompagner la politique budgétaire, le financement de la zone doit être le principe, le temps que les pays tiers retrouvent la croissance.
La politique budgétaire de l’union
Le budget doit avant tout servir à financer les structures industrielles et à mettre en place un système de redistribution pour asseoir une certaine équité sociale. Les causes fondamentales du sous développement est la faiblesse des actions du pouvoir public dans les domaines tels que la santé, l’éducation, la redistribution….L’ayant déjà expliqué à travers les causes du sous développement, nous dirons que la politique budgétaire de l’état doit aller de paire avec un renforcement de son rôle dans ces secteurs dites inefficientes. Inefficiente car leur productivité moyenne est très faible. L’état ne peut attendre de rendement de ces services publics non marchands d’ou la volonté de certains économistes libéraux que l’état s’en désengage. Dans les pays occidentaux, ce désengagement budgétaire de l’état peut être compris quand bien même il produit des échecs sociaux cuisants. Dans le cadre de l’union, ces externalités doivent être maintenus car elles sont positives pour les citoyens de la zone.
Comme nous l’avons émis, les pays occidentaux à travers leurs différents prêts veulent contraindre les pays en développement à suivre leur principe de gestion budgétaire. Les politiques d’ajustement structurelles des années 80 sont là pour conforter l’argument avancé. Le problème de ces PAS est qu’ils ignorent feignent d'ignorer les problèmes sociaux de ces pays. Prenons le cas de la côte d’ivoire. Après l’indépendance de la nation, l’ancien président F. H. Boigny, malgré les critiques adressées à voulu faire de son pays un dragon de l’Afrique à l’instar des nouveaux pays industrialisés du sud-est asiatique. Cette volonté devait être liée par un renforcement du rôle dans la politique industrielle et sociale. Au niveau du social, il à mis en place le système de soins hospitaliers gratuits pour le peuple. Au niveau de la scolarité, l’appel à des professeurs français, anglais et espagnols pour permettre la mise en place d’une formation de qualité à sa jeune administration. Sur le plan économique, la réalisation notable hors mis la diversification des produits d’exportations et vivrièrs était la caisse de la stabilisation des prix. Cela fut une nouveauté pour le continent. Un état qui soutient la production de ces paysans par un prix minimum garanti. La caisse de stabilisation à permis à l’état de lutter contre la fluctuation du cours des matières première fixées à Londres et aux Usa. Ceci à permis à la côte d’ivoire de se développer et d’avoir été considérée par certains économistes comme un model de développement. Sans prendre position, nous disons à travers sa vision de la politique industrielle qu’il avait compris. Cette action s'imposait afin d'accroître l'efficience de l'allocation des ressources et le développement du pays. Il est vrai que les dépenses publiques et les prélèvements obligatoires sur les entreprises surtout étrangères qui constituaient une bonne partie du tissu économique du pays ont augmenté fortement.
Avec les programmes PAS du FMI et de la banque mondiale, la caisse de stabilisation à dû être dissoute. Les paysans se sont retrouvés ruinés. En effet la fin de cette caisse de stabilisation des prix à été de paire avec la misère des paysans. Or, pourtant ces mêmes pays occidentaux qui demandent la fin de ces caisses certes déficitaires subventionnent leurs agriculteurs. Dans ces conditions, il semble évident que les risques tribaux intestins ne feront que se développer. Au vu de la formation de blocs économiques pour une meilleure relation commerciale, les pays africains et ceux du sud de l’équateur n’ont d’autre choix que la création de zone d’échange intégrée. La réduction des coûts de transactions issus de ces échanges intra zones sont à ne pas en douter une des solution du sous développement qui les caractérise.
Nous allons conjuguer avec certains économistes tels A. Wagner en empruntant une démarche davantage positiviste, pour établir un lien entre degré de développement économique et poids de l'État dans l'économie et la société et pour en montrer la nécessité de l'intervention des administrations publiques pour lutter contre la baisse tendancielle du taux de profit comme l’émet L. Fontvieille ou pour instaurer des compromis entre les acteurs économiques et sociaux A. Delorme et C. André. Il libère les marchés, et en particulier le marché du travail, au Royaume-Uni (K. Polanyi) . Les états se doivent de ponctionner l'agriculture afin de financer l'industrialisation comme ce fut le cas de l’état Japonais après la deuxième guerre mondiale. Dans les années 30, Partout, l’état s’est occupé des infrastructures et même, malgré de fortes résistances, a posé les premières pierres du droit social, en Allemagne, il va jusqu'à instaurer une protection sociale pour éviter que les marchés ne détruisent la société. Cette politique de protection sociale allemande dite Bismarckienne est une des bases des système européens d’après guerre dans la pays dit développés. En outre, l'État réglemente davantage, planifie, aménage le territoire, finance ou mène des politiques sectorielles. Enfin, les politiques contra cycliques sont prônées par la synthèse keynéso-classique. Au vue de cette pratique des politiques des états pour soutenir leur économie, il est à dire que le salut du peuple africain devait passer par un soutient budgétaire à la politique sociale et industrielle dans le cadre de l'Union Africaine dont nous venons de donner les avantages certains.
Conclusion générale.
L’économie politique du 21 ème siècle vise avant tout à formaliser les thèses des auteurs classiques et neokeynesiens afin de rendre compte des différentes filiations. Face à la montée du chômage prenant une forme pathologique et la recrudescence des problèmes sociaux, il s’en est suivit une remise en causes des théories économiques qui naguère avait permis un développement original des pays occidentaux regroupé aujourd’hui sous le terme de PDEM. Face à ces phénomènes dite cycliques, les gouvernements tentent de mettre en places des politiques conjoncturelle s’inspirants des théories de bords libérales afin de lutter contre la baisse tendanciel du taux de profit jadis émis par Marx. Bien que nous ne puissions par parler d’état stationnaire de développement, il est à dire que le phénomène d’accumulation du capital au sein des pays occidentaux semble avoir atteint son apogée. Vu le taux de croissance qu’enregistrent ces pays, il devient préoccupant de se demander comment maintenir l’emploi. Il semble que c’est le contenu en emploi de la croissance qui pose les problèmes aujourd’hui. Comme nous l’avons observé tout au long de cet ouvrage, le libéralisme monétaire bien que nécessaire en cas d’une reprise d’activité afin de ne pas faire croître une inflation dite administrée, ne peut convenir à une économie de crise. Or d’après okun, dont nous avons étudié la thèse en amont, il ne peut y avoir croissance de l’emploi sans une croissance forte du PIB de l’ordre de 3%. Il semble dès l’or que l’économie libérale ne soit pas efficace pour résoudre ce problème du plein emploi Keynésien. De même la crise de l’état providence et la remise en cause de la gestion étatiques des fait sociaux conduisent à mettre en doute les fondements de l’analyse keynésienne et néokeynesienne. Alors se pose la question de savoir quelles théories économiques pour les états dans une économie post industriel. L’auteur March, nous donne une clef d’analyse en émettant que les théories quelque que soit leurs influence se doivent d’abords d’observer la réalité des faits avant de concevoir des modèles applicables. Ce système circulaire entre réalité, théorie et réalité devraient permettre la conception de modèle théorique adapté à la situation actuelle. Il est à dire que la mondialisation de l’économie et surtout la division internationale du travail va dans ce sens. Après des années de reformulassions des thèses smithiennes, ricardienne et keynésiennes de la politiques économiques les gouvernements n’en demeure pas moins influencé lors des programmes électorales quand bien même leur applications réelle se retrouve compromis par le gap d’okun. Mais alors quel type de développement pour les pays en développement. La réponse tiers modiste déjà analysée est celle d’un échange plus égalitaire entre les pays du nord et ceux du sud. Si les protagonistes semblent agir de concert vers cette voie, ce sont les modalités d’application qui pose problème. Les différents programmes occidentaux PAS et autres prêts sans intérêts concédés sont allées de paire avec une mainmise sur le développement de ces nations ce qui à contraint en partie l’efficacité de ces actions. La bonne gouvernance de gestion subordonnée à ces prêts ne vise en premier lieu qu’à permettre la croissance de ces états dits en développement. Or la croissance soutint le développement de son indice c’est à dire le PIB. Cette grandeur ne peut s’accroître que si le solde commercial est positif. Le problème des dirigeants de ses pays pauvres est la résolution de cette équation insoluble qui est placé sur leur tête. En effet comment augmenter les exportations si les prix des produits sont fixés par les donneurs d’ordre, et comment financer les investissements de l’état tout en exigeant une rentabilité de ces externalités que nous savons par nature non rentables pour les avoir analysé dans les pays occidentaux. La solution la plus efficace conformément à ce qui se fait en occident, c’est la régionalisation des pays. Après la formation des états nations souvent suite à des guerres, elles se doivent de se regrouper pour palier aux aléas de l’économie aujourd’hui mondialisé. Tout comme les états occidentaux, le salut du peuple africain passe dès lors inéluctablement par le regroupement au sein d’une union africaine qui saurait défendre l’intérêt de ses concitoyens en rompant par là même les guerres ethniques.
11 commentaires:
Bonjour,
Je vous conseille de lire plutôt cela
http://www.fdesouche.com/56866-pourquoi-le-tiers-monde-ne-se-developpe-pas
Cordialement
Petit zizi coptére du caca dans la bouche euh ! nanani nanaire euh !
J'aime bien
Etant économiste, j'aimerais que l'afrique joue normalement très bien avec ses ressources économique et que l'histoire du tier monde en Afrique ne sera plus
Ça me donne beaucoup d'expérience
Pas mal
Le sous developement causés et consequences
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